Jappeloup
Sortie le 13 mars 2013.
Réalisé par Christian Duguay, scénario de Guillaume Canet d'après l’œuvre de Karine Devilder et musique de Clinton Shorter.
Acteurs : Guillaume Canet (Pierre Durand), Marina Hands (Nadia), Daniel Auteuil (Serge Durand), Lou De Laâge (Raphaëlle), Tchéky Karyo (Marcel Rozier), Marie Bunel (Arlette Durand), Joel Dupuch (Francis Lebail), Donald Sutherland (John Lester), Jacques Higelin (Dalio), Frédéric Epaud (Patrice Caron), Arnaud Henriet (Frédéric Cottier), Antoine Cholet (Hubert Bourdy), Edmond Jonqueres D'Oriola (Philippe Rozier), Benoît Petitjean (Eric Navet), Sébastien Cazorla (Michel Robert), Noah Huntley (Joe Fargis), Philippe Canet (Charles Gouhot) et Jean-loup Horwitz (M. Bonnot).
Histoire : Au début des années 80, abandonnant une carrière d'avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d'obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s'impose dans le monde de l'équitation. Mais les J.O. de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l'aide de Nadia, sa femme, et de Raphaëlle, la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux J.O. de Séoul en 1988.
Mon avis : Un seul mot : "Ouah !". Ce film dégage énormément d'émotion autant par les compétitions, que par la symbiose avec le cheval ou encore la vie familiale. On admire déjà la beauté de Jappeloup que l'on parle du cheval ou du film, la réalisation est magnifique jouant avec nos émotions par le biais de ralenties, qui se définissent par une victoire ou au contraire un échec. L'émotion est donc forte, puisque l'on ne sait jamais ce qu'ils cachent. Les différents plans sur le cavalier, le cheval, ses pas, c'est magnifique. Au final on a autant de tension que lors de réel compétition, je me suis surprise à être soulagé d'un obstacle réussie, tendue quand la barre tremble et la déception quand l'échec est là. Il n'y a à ce jour que Capitaine Phillips qui avait réussi à partager autant ses émotions. L'histoire suit bien sût la biographie de Pierre Durand, de son parcours professionnel, mais donne tous sans tabou, sans romance, sans enjoliver et c'est surement pour ses raisons que cela marche autant. Le casting est vraiment bon, surprise de voir Donald Sutherland. Mais vraiment Guillaume Canet, je pense que vous connaissez maintenant mon problème avec cet acteur, que je trouve habituellement moue avec un air de cocker qui m'insupporte. Ici il m'a bluffé, comme quoi il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. On ne peut que s'attacher à lui (même si on s'attache plus facilement à Daniel Auteuil et son côté paternel), son jeu est super et je l'ai vraiment trouvé dans son élément, peut être juste une impression. En tout cas si vous n'avez pas vu ce film, foncer, il m'a redonné goût aux compétitions équestres et j'ai eu le même frisson que lorsque je les suivait assidument. Et c'est vraiment un très beau film avec beaucoup d'émotions.
5 étoiles.