Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cotton club

Publié le par Emy Lee

Cotton club

Sortie le 2 janvier 1985.

Titre original : The cotton club.

Réalisé par Francis Ford Coppola, scénario de Wiliam Kennedy, Mario Puzo et Francis Ford Coppola, et John Barry.

Acteurs : Richard Gere (Dixie Dwyer), Gregory Hines (Sandman Williams), Diane Lane (Vera Cicero), Lonette McKee (Lea Rose Oliver), Bob Hoskins (Owney Madden), James Remar (Arthur), Nicolas Cage (Vincent), Laurence Fishburne (Bumpy Rhodes), Novella Nelson (Mme St Clair), Larry Marshall (Cab Calloway), Allen Garfield (Abbadabba Berman), Sofia Coppola (une enfant dans la rue), Fred Gwynne (Frenchy Demange), Gwen Verdon (Tish Dwyer), Lisa Jane Persky (Frances Flegenheimer), Maurice Hines (Clay WIlliams), Julian Beck (Sol Weinstein), John P. Ryan (Joe Flynn), Tom Waits (Irving Stark) et Ron Karabatsos (Mike Best).

Histoire : 1919, la prohibition a engendré une vague de violence qui déferle sur l'Amérique. A New York, au célèbre cabaret "Le Cotton Club", la pègre, les politiciens et les stars du moment goûtent les plaisirs interdits. Un danseur noir et un trompettiste blanc sont emportés dans une tourmente où l'amour et l'ambition se jouent au rythme des claquettes, du jazz... et des mitraillettes.

Mon avis : La prohibition, certainement une des parties de l'histoire américaines que j'aime beaucoup. Cependant j'ai été étonnée de voir Francis Ford Coppola à l'origine de ce film, ainsi que par le casting. Je ne m'attendais pas à autant de visage connu, pour un film que je pensais sans grande prétention. Et pourtant, le film nous plonge dans le début des années 20, à l'époque où les mafias et les gangster font leur loi. On suit l'histoire d'un jeune trompettiste qui rêve de percer dans ce domaine, sans prétendre à un certain talent. Il tombe bien malgré lui dans le milieu de la pègre, tous possédant un club et souhaitant l'y faire jouer. En parallèle, on suit également le quotidien des artistes de couleurs, dans un pays où la ségrégation fait rage. Tout cela agrémenté par des numéros de danse et des prestations de jazz. Les décors sont superbes, la mise en scène réussi et on a ainsi droit à deux spectacles en un. La réalisation est très sympathique et réussi. Le scénario plutôt bon, même si j'ai eu le sentiment qu'il y avait des trous scénariste qu'est rendant l'analyse des personnages difficiles. Et donc le casting qui nous offre quelques grands noms, qui en sont pour certains à leur début. Et du coup, j'ai remarqué que Laurence Fishburne se faisait appelé Larry Fishburne, cela m'a fait sourire. En résume, Cotton Club est un très bon film, on y passe un très bon, et rien que pour la scène finale, il vaut le détour, même si le happy end n'est pas ce que je préfère, il clos le côté comédie musicale du film. Attention toutefois à la violence des scènes, le premier meurtre est assez marquant.

4 étoiles.

Commenter cet article
J
Ah, tu y vois un happy endroit, vraiment ? Pour moi c'est une projection fantasmee .. idéalisées par Vera, Dixie et le spectateur.. d'où la théâtralité de la dernière scene.. et le montage alterne avec le spectacle du Cotton Club et de ce qu'il véhicule, un pur fantasme divertissant justement..un fantasme où les noirs sont adules comme une parenthèse du tout est possible par exemple.
Répondre
E
Je t'avouerai que je n'ai pas revu le film depuis trois ans. Je ne peux donc plus te faire un retour de ce que j'ai vécu comme un happy end, il faudrait que je le revisionne. Mais je te remercie pour ton analyse que je trouve intéressante, je n'avais pas vu le film sous cet angle.